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Entretien avec Michael Jones

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Samedi soir, le stade Boutillon d’Etang-sur-Arroux en Saône-et-Loire, a rendu un vibrant hommage à la culture celte avec une série de concerts avec en tête d’affiche le chanteur Michael Jones. Notre entretien.

Bonjour, Michael Jones. C’est un réel plaisir de vous rencontrer ! Première question, ce n’est pas votre premier concert en Bourgogne et en Saône-et-Loire. Vous aimez cette région ?

Plaisir partagé. C’est exact j’ai déjà réalisé quelques concerts dans la région (Saint-Véran, Blanzy…) mais à vrai dire, je n’ai pas vraiment de préférence pour tel ou tel endroit en France. J’aime beaucoup ce pays et j’apprécie voyager dans celui-ci.

En revanche, je dois dire que j’ai trouvé que la route était très agréable pour venir ici. C’est idéalement placé et je pense que je vais repasser par là pour mes vacances (rires).

Comme je vous comprends ! Question suivante : au cours de votre carrière vous avez, notamment avec Goldman, rempli de nombreux zéniths dans la France entière. Pourquoi réalisez-vous désormais des concerts dans des villes disons plus rurales, comme Etang-sur-Arroux ce soir.

Vous savez dans les grandes villes les gens sont souvent « blasés » par les concerts qui sont très nombreux. Je préfère amplement l’ambiance des petites villes et des petits festivals locaux. Le public est différent.

Après toutes ces années, qu’est-ce qui vous motive chaque soir à remonter sur scène ?

Mon métier c’est la scène. C’est mon terrain de jeu, mon bac à sable si vous préférez. Vous savez, moi je fais de la musique parce que cela me plaisait et cela me plaît toujours… Donc je continue ! Je n’ai jamais fait cela pour l’argent. Vous comprenez je préfère travailler avec des gens qui se donnent du mal pour faire des spectacles. Ce sont des bénévoles vous savez et donc l’on se doit de répondre présent pour ces personnes.

Est-ce qu’il y a des projets d’album dans le futur ?

Il n’y en aura pas. Je préfère travailler pour les autres maintenant. Place aux jeunes ! (rires)

Par rapport à Goldman quel est votre rapport vis-a-vis de lui ? Est-ce purement personnel, professionnel désormais ?

Plus personnel je dirais. D’ailleurs je l’ai vu, il y a quinze jours. Non attendez même pas… Il y a une semaine !

En France ou en Angleterre ? Je sais qu’il voyage beaucoup entre ces deux destinations.

Effectivement vous avez raison. Non, c’était à Londres. Je suis allé voir mon frère à côté de cette ville et je suis allé voir Jean-Jacques puis j’ai passé quelques jours au Pays de Galles où je suis né.

J’ai une question qui m’est restée sans réponse depuis des années. Concernant le générique de Taratata, je sais que c’est Goldman qui a composé cette musique mais j’aimerais en savoir plus.

A l’origine c’est Nagui qui a demandé un générique à Jean-Jacques. C’est seulement ensuite qu’on a remis le générique dans la chanson Rouge.

Et c’est Jean-Jacques qui a demandé à Nagui la permission de l’insérer dans Rouge et bizarrement pas l’inverse.

Avec votre accord j’imagine puisque c’est vous qui l’avez joué, peut-être même composé ?

Non,non c’est Jean-Jacques qui l’a composé. Moi j’ai fait que jouer (rires) ! Mais sur la version de Taratata il y a aussi Patrice Tison qui joue .

Par rapport au décès de Carol Fredericks, on sent que cela vous a beaucoup affecté. Qu’en est-il ?

Avec le temps, je commence à trouver cela acceptable… Mais c’est vrai qu’on est toujours touché quand on fait des chansons de gens qu’on a côtoyé et aimé… D’ailleurs on va lui rendre hommage tout à l’heure avec un titre.

Après toutes ces années quel est votre meilleur souvenir ?

J’espère que le meilleur souvenir n’est pas encore arrivé .

Pour pouvoir continuer encore et encore ?

Voilà ! Chaque fois que je vois les gens encore là à la fin d’un spectacle c’est un bon souvenir. C’est cela qui me dit que je peux encore continuer. Je crois que le pire qui puisse arriver à un artiste c’est que les gens s’en lassent. D’ailleurs, moi je me pose toujours la question : comment faire pour que les gens ne s’en lassent pas ? En tout cas, je préférerais que ça soit moi qui décide mais le plus tard possible.

Oui je comprends. Merci pour cet entretien !

Merci à vous !