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Retour sur quelques concerts du D’Jazz Nevers Festival #37

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Ce 18 novembre, D’Jazz Nevers Festival #37 se terminait après sept jours de jazz dans la capitale nivernaise. L’occasion de revenir sur quelques événements de cette édition.

Ça avait commencé fort pour CurioCity lundi 13 au Café Charbon avec Bribes 4 « The Sky is Crying » né de la lecture, par le saxophoniste Geoffroy Gesser, de Blues et féminisme noir. Avec ses trois comparses du quartet, il décide donc de s’inspirer des blueswomen Ma Rainey et Bessie Smith ainsi que d’enregistrements de Billie Holiday, pour créer des compositions, arrangements et improvisations contemporaines pétris de noise, free rock et jazz. Le résultat était époustouflant. Jugez plutôt.

Saxophone toujours, James Brandon Lewis et son quartet étaient au Théâtre municipal de Nevers le soir même pour sans nul doute l’un des concerts emblématiques de cette trente-septième édition. Peu bavard sur scène, le saxophoniste new-yorkais a préféré laisser parler les instruments enchaînant les solos enthousiasmants. Extrait ci-dessous.

Petit saut dans le temps vers la journée du 15 novembre pour le concert de The Source, formation portée par le contrebassiste Arnault Cuisinier. Un projet qui s’articulait autour de l’œuvre de l’écrivain indien Rabindranath Tagore ainsi que de poèmes amérindiens. Une parenthèse enchantée…

Enfin, vendredi 17 novembre, nous revoilà de nouveau au Café Charbon pour Essor et chute (de notre civilisation). Un projet porté par le guitariste Romain Baret. Un bref résumé des mutations traversées par l’humanité depuis les débuts de l’exode rural : départ des champs, naissance du capitalisme moderne, industrialisation, guerres, crises… jusqu’à la chute brutale de la biodiversité, des réserves d’hydrocarbures, et soudain… l’inconnu.

Allez… Quelques photos pour la route