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Déjà deux années que l’équipe du festival du Printemps de Bourges nous fait confiance pour parler de son événement ici même. Voici le récap’ de notre présence sur place le mercredi 23 avril.
Impatient de démarrer nous l’étions mercredi 23 matin. Après une visite de l’exposition TeenSprit proposée par Radio France, la SACEM et France Inter à la Maison de la Culture de Bourges, rendez-vous ensuite devant le Palais d’Auron pour la conférence de presse de la création « Messages Personnels » autour du répertoire de Françoise Hardy. À nos côtés des fans de la première heure de Mika (le soir même sous le chapiteau du W) peaufinent leurs maquillages et tenues. L’une d’elles sort une guitare histoire de passer le temps et égayer cette première journée maussade au niveau météo.
12h30. Nous sommes invités dans les loges du Palais d’Auron pour assister à la fameuse conférence. D’emblée nous apprenons que Thomas Dutronc est coincé en Corse à cause des grèves dans le secteur aérien et ne sera finalement pas sur place le soir même. Sage (à l’initiative de cet hommage) se veut pour autant rassurant. Il regrette néanmoins cette absence majeure pour le public. Autour de la table, Albin de la Simone et Voyou semblent préposés à la bonne humeur et enchaînent les blagues devant les journalistes. En face d’eux, attentives, November Ultra, P.R2B, Alex Montembault transmettent à leur tour leur joie et impatience de participer à un tel projet. Ce fut très enrichissant et intéressant d’entendre ces jeunes talents évoquer ce que Françoise Hardy leur inspire. Une très bonne initiative de la part de l’équipe du festival.
16h : place à la poésie. Nous voici sous les toits du Palais Jacques Cœur pour une lecture musicale inédite proposée par Peter von Poehl et Marie Modiano à l’occasion de la sortie du livre de Marie Modiano «L’île intérieure» et de l’arrivée prochaine de l’album du duo intitulé «Capri, Ballad Of The Spirits» (en septembre). Malgré son extinction de voix, Marie Modiano a captivé le public qui a pu apprécier son phrasé. On saluera l’audace de la reprise acoustique de « Capri c’est fini » en guise de rappel.
19h. Trêve de poésie. Nous voilà sous le chapiteau du W déjà quasi plein pour accueillir la première artiste de la soirée : Santa (ex-membre du groupe Hyphen Hyphen). Elle avait déjà marqué notre esprit en juillet dernier en première partie de Michel Polnareff à Bercy. Sa voix puissante et son énergie folle sur scène ont mis encore une fois tout le monde d’accord. Réussir à transporter le public en si peu de temps et en ouverture de festival : chapeau bas l’artiste. Dans le genre scotchant, Zaho de Sagazan n’a pas démérité non plus en prenant la suite. Après son carton quasi plein aux Victoires de la Musique en février (quatre prix obtenus dès sa première apparition quand même), la voici deux mois plus tard propulsée directement sur la scène principale du festival (en plus d’être présente quelques minutes auparavant à l’hommage de Françoise Hardy). A seulement 24 ans, elle a déjà tout d’une grande c’est vrai. Quelle présence… La dernière fois qu’un artiste nous avait subjugué comme ça, c’était en 2013 au Zénith de Dijon pour le concert archi complet de Stromae. Succès oblige, les places pour la photographier étaient chères devant la scène et nous n’avons malheureusement pas pu nous approcher… Profiter du concert c’est bien aussi. Pour la suite, de la nostalgie avec le groupe Kyo qui célèbre avec une nouvelle tournée les vingt ans de l’album « le chemin ». Après une tournée des zéniths mémorable, voici ensuite venir sur la scène du W le chanteur Mika bien décidé à célébrer la vie et l’arrivée de la saison des festivals comme il se doit ! Avalanche de tubes, de costumes, de décors et de bonne humeur étaient au menu. Enfin, cette soirée de folie ne pouvait se terminer sans un bon dj set et c’est Martin Solveig qui a été choisi cette année (après Bob Sinclar l’année dernière). Bien qu’une partie du public (plutôt familial à bien y regarder) ait décidé de partir à ce moment-là, l’ambiance était clairement au rendez-vous jusque tard dans la nuit.
Avant que notre carrosse ne se transforme en citrouille, « retour à la base » après une première journée bien intense et chargée en belles découvertes. Printemps de Bourges : « le festival où tout commence »… Ce slogan n’a jamais été aussi cohérent avec ce qu’on a vécu en ce premier jour de festival. Clairement le meilleur démarrage auquel nous avons assisté depuis notre présence sur place.
La suite au prochain épisode…