par Florian Jannot-Caeilleté 
Dernier jour au Festival Chef Op de Chalon-sur-Saône. Pour clôturer notre présence sur place, CurioCity a jeté son dévolu sur un ultime événement, ce jeudi matin, à l’Espace des Arts, autour de l’étonnant et coloré univers de Momoko Seto.
Si, malheureusement, elle n’a pas pu être présente en personne comme prévu pour des raisons de calendrier, c’est depuis l’aéroport de New York qu’elle a présenté aux Chalonnaises et Chalonnais son univers fascinant. Plongeant en mode macro au cœur des minéraux, végétaux et insectes, elle insuffle la vie à ces éléments grâce aux techniques du time-lapse et du slow motion, dans une approche poétique et immersive.
À travers son écran, elle a détaillé ses différentes inspirations — tirées du shintoïsme et du monde des yōkai — et a également teasé l’arrivée de son premier long-métrage, Planètes, qu’elle décrit comme son « Indiana Jones végétal », attendu en salles pour janvier 2026.
Suite à cet entretien vidéo, deux membres de son équipe, ayant travaillé sur le film, ont décortiqué sous nos yeux ce projet ambitieux et pharaonique. Celui-ci a nécessité plus de deux cents jours de tournage (dont plusieurs en Saône-et-Loire) et près de dix ans de développement. Cerise sur le gâteau : nous avons même pu découvrir, en exclusivité mondiale, deux courtes scènes du long-métrage.
Cette masterclass a également été l’occasion de (re)découvrir son travail sur grand écran à travers la projection de deux de ses courts-métrages, Planet Z et Planet ∑, et d’évoquer les scientifiques chevronnés qui ont contribué à faire émerger ces films fascinants.