« Bonjour, une place pour Le Seigneur des Anneaux, s’il vous plaît. »

Je ne pensais pas prononcer cette phrase en décembre 2024 dans un cinéma, et pourtant, la saga est bel et bien de retour ! Depuis le 11 décembre, Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim illumine les salles obscures, avec une fois de plus Peter Jackson aux commandes (à la production).

Ce qui change cette fois, c’est la forme : La Guerre des Rohirrim est un film d’animation réalisé par Kenji Kamiyama, connu pour son travail sur les séries Star Wars : Visions et Blade Runner : Black Lotus, ainsi que sur deux films Ghost in the Shell. Mais revenons en Terre du Milieu…

L’histoire se déroule 183 ans avant les événements de la trilogie Le Seigneur des Anneaux. On suit ici la Maison de Helm Poing-de-Marteau, roi du Rohan. Confrontés à la fureur incontrôlable de Wulf, un adversaire redoutable, les Rohirrim sont contraints de fuir pour se réfugier dans une forteresse nichée dans un gouffre… Cela vous rappelle quelque chose ? Attendez, j’y viens.

Dans le même temps, Héra, la fille du roi Helm, cherche sa place dans un Rohan marqué par un patriarcat rigide. Face à l’invasion de Wulf, elle devra rapidement faire preuve de courage et affronter son destin pour sauver son peuple.

Et alors, que vaut ce film selon nous ? CurioCity a passé un très bon moment. La musique est, comme toujours, magnifique, les personnages sont attachants et le scénario, véritablement épique. Cependant, une ombre plane sur ce tableau enchanteur : les références trop forcées.

C’est une tendance devenue agaçante… Ce besoin d’ajouter des clins d’œil évidents aux moments ou personnages emblématiques des films précédents pour flatter les fans. Dans La Guerre des Rohirrim, cela en devient presque grotesque : ces références surgissent de manière maladroite et dans des contextes improbables, n’apportant rien à l’histoire. Un peu de subtilité aurait été bienvenu.

Nous n’en dirons pas plus, mais vous avez sans doute deviné l’une de ces références forcées en lisant notre résumé plus haut.

Bref, on a hâte de voir la suite… Ah, mais non ! Nous la connaissons déjà, bien sûr !