Après une conférence très intéressante le vendredi sur le dessin de presse, suivie le lendemain par la traditionnelle cérémonie des Fauves (lire par ailleurs), CurioCity a consacré sa dernière journée du festival, le dimanche, à la découverte d’un maximum d’expositions de cette édition 2025.
Tout a commencé le matin avec la visite de l’exposition Superman, le héros aux mille-et-une vies. Visible jusqu’au 10 mars, elle retrace l’évolution du super-héros depuis sa création en 1938. Cette exposition immersive met en lumière les grandes étapes de son histoire, ses symboles, mais aussi son rôle de figure culturelle à travers les décennies. Elle souligne également la dualité entre le super-héros et son alter ego Clark Kent, et la manière dont les auteurs ont tour à tour insisté sur ses origines kryptoniennes ou son humanité. Quelques images ci-dessous.
Après ce bref passage par Metropolis, retour en enfance au sein du Quartier Jeunesse avec l’exposition La BD règle ses contes. Celle-ci mettait en avant des adaptations de contes bien ancrés dans notre mémoire collective (La Belle et la Bête, Les Trois Petits Cochons…) et montrait comment autrices et auteurs contemporains, comme Émile Bravo ou Benjamin Lacombe, se les réapproprient, entre hommage et réinterprétation ludique. Ci-dessous, quelques images de la section consacrée au travail de Benjamin Lacombe.
Direction ensuite la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, toujours au cœur du Quartier Jeunesse, pour un parcours éclectique à travers quatre expositions, toutes aussi intéressantes les unes que les autres.
La première était une plongée instructive dans le patrimoine de la bande dessinée, avec des planches originales de créations emblématiques ayant marqué son histoire : Tintin, Hugo Pratt, Bécassine… mais aussi un dessin original de Wolinski en clôture du parcours.
Dans la continuité, une exposition unique et particulièrement complète sur la science-fiction en bande dessinée, traversant les décennies. De Mézières (Valérian) à Enki Bilal, en passant par la dernière adaptation de Goldorak (2021), cette rétrospective offrait de belles découvertes et redécouvertes.
Changement d’ambiance avec une autre grande exposition consacrée aux 20 ans de Lou! (création de Julien Neel, parue chez Glénat), qui proposait une immersion dans les coulisses de cet univers, à travers ses moments forts et ses lieux emblématiques.
Enfin, un dernier détour par l’univers des super-héros ! Cette fois, ce sont ceux de Marvel qui étaient à l’honneur : Hulk, Captain America, les X-Men… Tous étaient présents sous diverses formes (statues, statuettes, planches originales de comics…). Une manière ludique de (re)découvrir cet univers, même si l’exposition n’apportait pas forcément de nouvelles connaissances à nos yeux.
Quelques photos de ces expos du Quartier Jeunesse :
Après tout cela, changement de continent et direction Manga City, qui nous a laissés sur notre faim cette année, tant elle nous a semblé réductrice au regard de la richesse du manga aujourd’hui.
En revanche, nous avons été conquis par l’exposition dédiée à Vinland Saga (de Makoto Yukimura), qui explore les mythes nordiques. Conçue comme un voyage au cœur d’une œuvre à la fois crépusculaire et solaire, Vinland Saga : une quête d’identité invitait les visiteur·euse·s à arpenter des décors rugueux, au fil d’un récit mêlant aventure et introspection. Une large sélection de planches originales couvrait ainsi l’intégralité de la série.
Et pour clôturer définitivement notre festival sur une note de légèreté, nous avons testé l’expérience VR Lucky Luke. Le principe ? Retenir (avec « l’aide » de Rantanplan) les facétieux Dalton dans un saloon avant l’arrivée du célèbre cow-boy pour les arrêter… une énième fois ! Bref, nous avons pleinement profité de cette édition et passé, une fois de plus, d’excellents moments sur place. Peut-être à l’année prochaine 😉
