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Du 14 au 22 octobre la ville de Lyon accueille le Festival de cinéma Lumière. Retour sur notre déplacement momentané hors région Bourgogne-Franche-Comté.
JOUR 1 : un Fabrice Luchini au sommet
Samedi 14 octobre… 16h30… Déjà pas mal de personnes devant la Halle Tony Garnier de Lyon pour la soirée d’ouverture de la quinzième édition du festival. Pour rappel, CurioCity était déjà présent sur place en 2019.
Au son notamment de On va s’aimer de Gilbert Montagné, choix étonnant d’ailleurs, le public s’installe et rapidement près de 5000 personnes sont présentes quand les invités de cette édition font leur entrée sur le tapis rouge installé spécialement pour l’occasion. Laurent Gerra, Wes Anderson, Dany Boon, Elsa Zylberstein… Iels posent toutes et tous brièvement devant les photographes. Irène Jacob (présidente de l’Institut Lumière) et Thierry Frémaux prennent alors à tour de rôle la parole en évoquant forcément la triste actualité. S’enchaînent quelques extraits vidéo, un intermède musical pour présenter notamment les bénévoles puis un karaoké géant sur Aline de Christophe. Vient enfin la traditionnelle ouverture « officielle » du festival réalisée par les invités et le public.
Après, il faut tout de même le dire, plusieurs discours poussifs (dû à un manque de répétitions, semble-t-il), Fabrice Lucchini fait une entrée triomphale sur scène pour parler (initialement en tout cas) du film qui va suivre Sunset Boulevard. Il n’en est évidemment rien. Après quelques « pics » plus ou moins subtils sur divers sujets, blagues et citations dans il a le secret, il fini finalement par présenter brièvement le choix de ce film au public. Les lumières s’éteignent et la magie opère… Lumière… moteur… et action ! Pas de doute, le festival est bel et bien lancé.
JOUR 2 : retour à l’enfance et belle découverte
Après le sombre film Sunset Boulevard de la veille, un peu de légèreté avec Le Livre de la Jungle de Disney projeté en exclusivité dans une nouvelle version remastérisée grâce à un partenariat avec Walt Disney France à l’occasion du centenaire de la compagnie. Avant la séance, Dany Boon évoque quelques faits historiques parfois dans l’indifférence générale du public (mais il en faut plus pour déstabiliser l’acteur et réalisateur qui décide plutôt d’en rire). Le film commence. Petits et grands chantent, tapent des mains pendant les différents passages musicaux. La restauration est somptueuse, faisant presque oublier que le film date des années soixante. Une certaine insouciance flotte dans l’air et ça fait un bien fou en cette période bien troublée.
17h, fini de rêvasser, direction le cinéma UGC de Confluence pour assister à la séance Moonrise Kingdom de Wes Anderson (en sa présence). Après quelques mots introductifs du réalisateur devant une salle forcément pleine à craquer, découverte de cet OVNI cinématographique avec notamment au casting Bill Murray ou encore le regretté Bruce Willis (qui nous manquent toutes et tous à l’écran). CurioCity vous conseille fortement de voir ou bien revoir ce film si vous avez l’occasion. Enfin, coupe du monde de rugby oblige, fin de soirée dans un bar lyonnais. Oups…
