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EXCLU : Rencontre avec la chanteuse HollySiz

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Dans le cadre de sa venue à la Vapeur (Dijon) le 19 mai prochain, nous avons rencontré la survitaminée chanteuse et actrice Hollysiz (alias Cécile Cassel) actuellement en promotion de son second album intitulé Rather Than Talking.

Bonjour HollySiz et merci de nous accorder un peu de votre temps ! Parlez-nous de votre nouvel album Rather Than Talking : pourquoi avoir choisi ce nom ?

Pourquoi Rather Than Talking ? Et bien écoutez, tout d’abord parce que le hasard a fait que c’est le premier titre que j’ai écrit pour l’album. Il ne s’est pas toujours intitulé comme cela, d’ailleurs ce n’est que lorsque que j’avais composé mes 25 morceaux et effectué mon tri que je me suis rendu compte que Rather Than Talking (plutôt que de parler) résumait assez bien les thèmes que j’abordais dans l’album.

Justement, quels sont les thèmes, le fil conducteur de cet album ?

Même dans les textes les plus sombres, on retrouve une certaine positivité. Vous voyez, il y a toujours possibilité d’agir sur son destin. On apprend de ses erreurs, ses échecs mais pour cela faut-il encore agir. Voilà le fil conducteur de cet album.

Votre premier album My name is date de 2013 : à quel moment avez-vous eu le « déclic » pour écrire le second ?

(rires) En fait, je ne m’arrête jamais d’écrire. Je ne me lève pas un matin en me disant : je vais me mettre au travail. Par exemple pour le titre Rather Than Talking, j’ai commencé de le composer à la fin du studio du premier album mais c’est véritablement à la fin de la première tournée quand j’ai commencé à voyager que j’ai pris mon clavier, mon ordi et mes carnets avec moi pour vraiment me dire : ok ! maintenant j’entame un deuxième chapitre. J’ai du mal à me dire, j’ai écrit de telle date à telle date. C’est beaucoup plus aléatoire que ça.

Vous avez évoqué vos voyages, est-ce que cela a nourrit ces titres ? 

Evidemment, on nourrit ses titres mais pas seulement quand on voyage, on est également obligé de se redéfinir soi-même aussi, de se confronter à d’autres cultures. Il y a une part de surprise, de découverte. C’est pour cela que j’aime autant voyager.

Et dans la musique qu’est-ce qui vous plaît ? L’écriture ? La composition ? La scène ?

Ecoutez : je trouve que j’ai énormément de chance parce que chaque étape me plaît. J’adore la solitude de l’écriture, l’introspection que cela apporte. J’adore également être en studio dans ce côté « laboratoire » où on expérimente, on cherche… et la scène est un terrain de jeu extraordinaire !

Justement d’où vient toute cette énergie sur scène ?

Eh bien, j’ai remarqué que sur beaucoup de photos de moi toute petite, je suis souvent floue… donc cela veut dire que j’étais déjà en mouvement, qu’il était difficile de me capter… (rires) Après on est évidemment porté par l’énergie des musiciens, du public. Pour être honnête avec vous, c’est une énergie dont je n’ai pas su trop quoi faire pendant des années et qui s’exprime aujourd’hui par la musique. Je ne vous cache pas que c’est une hygiène de vie car mes concerts sont très sport ! Très très sport… (rires)

La playlist Hollysiz du moment, elle serait composée de quoi ?

En ce moment, j’écoute beaucoup Mai Lan, de la musique latine (Buena Vista Social Club, Sergio Mendes…), France Gall… Il y beaucoup de choses dans ma playlist je vous avoue. C’est très ouvert.

Imaginez-vous que vous rendez sur une île déserte et ne pouvez emmener qu’un disque : ce serait lequel ?

Difficile de choisir… Mais je crois que je ne me lasserai jamais de Songs in the Key of Life de Stevie Wonder, il y tellement d’influences dans cet album que quelque part j’emmène avec moi une centaine de disques réunis en un seul.

On a beaucoup parlé musique. Et le cinéma alors ?

Le cinéma, je l’aime toujours autant. La différence entre la musique et le cinéma c’est que cet album c’est mon bébé ; si je ne le fais pas avancer, il n’avance pas. Je suis le capitaine du navire en quelque sorte. Tandis que dans le cinéma, on est les petits matelots du navire de quelqu’un d’autre. Cela demande énormément de temps et avec ma tournée, cela me paraît compliqué de mener de front les deux. A part me filmer pendant que je dors, je ne vois pas bien quand j’aurai le temps pour ce type de projet (rire). En revanche, si un beau projet se présente entre deux albums, je participerai volontiers !

Merci à vous HollySiz pour cet entretien et à très bientôt à La Vapeur !